Yves Michel DUSANTER a écrit ce commentaire.
Ouganda - En couple
Dates du voyage : du 12/01/2019 au 29/01/2019
Bonjour Madame et monsieur Blanchez, Voilà, nous vous envoyons enfin notre retour sur notre fabuleux voyage. Pas facile de résumer en quelques lignes. Nous continuons par ailleurs de trier petit à petit nos photos, et je ne manquerai pas de vous envoyer une clef USB avec ces images, lorsque ce sera prêt. Nos impressions ont été sur tout le cours de notre périple faites d’excellentes surprises. Il est difficile de trouver les justes mots, « merveilleux, exceptionnel, enchanteur, magnifique, fabuleux», ne sont pas assez forts, car d’une façon continue, ce nectar de l’Afrique que nous avons eu la chance de contempler, de sentir et de vivre aura été largement, dans tous ses aspects et à chaque moment, bien au-delà de nos attentes. Nous restons habités par lui, et le resterons longtemps. Ce ne sont pas que des souvenirs. On nous a demandé à notre retour si l’on avait passé de « bonne vacances », oui bien sûr, mais ce fut bien plus que des vacances, ce fut avant tout un vrai voyage. Où même le temps semblait s’être arrêté. Un air de « si loin, si proche » … Un voyage certes totalement dépaysant, mais toujours avec cette impression étrangement familière, bien que très loin de notre quotidien, de se sentir revenu chez soi … Car ce ne fut pas seulement la découverte ou la redécouverte à perte de vue, de ces grands espaces naturels verts de cette petite saison des pluies et de ses habitants, humains, faune et flore, ce fut aussi un voyage dans le temps, dans notre passé, celui de l’humanité, tant réel que symbolique. Nous-nous expliquons. A l’aide quelques exemples, car il y en aurait d’autres. La rencontre avec les chimpanzés (nos cousins à 7 millions d’années) , La rencontre au plus près encore, et par deux fois, des Gorilles (nos cousins et ceux des chimpanzés, à 8 ou 9 Millions d’années), nous ont donné le sentiment de nous retrouver nous-mêmes, à travers de très lointains ancêtres dans leur cadre originel. La contemplation du paysage exceptionnel, vue du Lodge où nous avons déjeuné dans le parc Tarangire, nous a vraiment évoqué, ces reconstructions paléoanthropologique du cadre de vie des australopithèques. L’apparence d’un Eden, du paradis terrestre … avec ses dangers bien-sur. On a eu ici le sentiment que toute l’humanité avait gardé dans ses gênes le souvenir de ces paysages de son origine, et que c’est pour cela que quel que soit l’endroit dans le monde où elle s’est fixé, elle l’a gardé en mémoire et cherche à les reproduire où à les retrouver dans les paysages des autres latitudes. Cette mémoire a du inspirer bien des artistes, bien des paysagistes, toujours à la recherche d’une beauté naturelle à recréer mais finalement existant encore dans cette Afrique de l’Est.