Yves Michel DUSANTER a écrit ce commentaire.
Ouganda - En couple
Dates du voyage : du 11/01/2019 au 29/01/2019
PAGE 2 Les Masaïs, femmes et hommes, magnifiques et grands, dans leur allure, derniers arrivés en Afrique de l’Est, semblent porter sur eux la grâce des habitants de l’antiquité. Du moins telle qu’on l’imagine. Une vie pastorale. Bien que je nous-nous intéressions aux religions plus d’une façon mythologique que cultuelle, la beauté des tableaux naturels et vivant que nous avons pu contempler, ces éleveurs et leur bétail, côtoyant les troupeaux de zèbres, de gnous, de gazelles, dans ces paysages fantastiques, ce mélange de vie sauvage et de vie d’élevage, nous ont évoqué ces belles gravures et images anciennes et antiques qui illustrent parfois les livres religieux. Partout, dans les forêts et les savanes que nous avons traversé, régnait la tranquillité, la quiétude … donnant plus d’une fois l’envie de se promener en insouciance, comme s’il n’y avait eu aucun danger, dans ces paysages qui semblaient avoir été dessinés par de grands artistes, et qui pourtant ne l’étaient que par le libre jeu de la nature en évolution. Quand à nos plongées de nuit comme de jour autour de cette barrière de corail complètement préservée, elles resteront à ce jour les plus belles plongées effectuées, et bien sûr évocatrices d’espaces naturels intacts depuis des centaines de millions d’années. De même notre rencontre sportive, après une longue traque en mer, en « palme-masque-tuba » active, de ce requin-baleine semblant sortir du fond des âges. En Ouganda, nous n’avons pas souhaité aller sur le village des Pygmées, dont j’avais connu il y a 35 ans leurs cousins du Cameroun, car cela nous a touché de savoir qu’ils n’ont plus le droit vivre librement de leurs chasses ancestrales. J’ai eu le sentiment que ces premiers habitants de cette magnifique forêt de Bwindi n’avaient plus d’autres choix. A la différence des Masaïs, qui ont certes leurs propres problèmes d’avenir, et aussi avec la nécessaire survie des lions, mais qui semblent mieux maitriser les tenants et aboutissants de leur accueil des touristes. Le fait qu’ils soient éleveurs nomades, et non chasseurs, diminuent les problématiques centrées autour de l’indispensable sauvegarde de la faune sauvage. L’accueil dans chaque lodge et campement fut plus qu’excellent. Tous différents et magnifiques dans leur singularité. Nous avons été ému du beau et bon gâteau de lune de miel à Bwindi, comme des superbes surprises de Pole Pole. Après tout c’était notre voyage de Noce. Partout le personnel a toujours été accueillant, sympathique, disponible, prévenant, ponctuel. Les cuisines ont comblé nos papilles. Nous avons repris goût à la bière d’Afrique, mais aussi dégusté de ces excellents vins d’Afrique du Sud. Des lieux toujours d’une propreté impeccable. En interface avec la nature, comme dans le campement ou le lodge de la rivière, nous avons pu admirer et profiter de toute l’ingéniosité des équipements, qui permet alors qu’on est à la « frontière » de la vie sauvage, de jouir de tout ce confort que l’on dit moderne.