Il y a longtemps, quand le Kenya était encore une colonie, cette immense propriété de 25.000 hectares appartenait à un comte Italien.
A une altitude moyenne de 1800 M, cette réserve se situe dans la région sauvage de Laikipia qui s’étend du Mont Kenya jusqu’à Samburu et Maralal au Nord et jusqu’à la vallée du Rift à l’Ouest.
Laikipia est une zone de conservation qui comprend principalement des réserves privées et des ranchs mais aussi les réserves nationales de Samburu et Buffalo Springs.
Toute la région de Laikipia est riche en faune et elle est parmi les régions les plus protégées du Kenya.
La réserve de Loisaba a donné son nom à l’unique lodge, dont l’intimité participe à la magie des lieux. Là vous revivez le Kenya des jours anciens et vous perdez la notion du temps.
L’hébergement est composé du lodge lui-même situé en haut de la falaise et dont les 7 chambres avec terrasse ont une vue spectaculaire vers le mont Kenya qui dresse fièrement ses 5.199 M au milieu d’un paysage intact que rien ne vient polluer, puis, si on veut s’isoler avec sa famille, on peut séjourner aussi dans une maison avec deux chambres et salle de séjour qui jouit de la même vue et comprend sa propre piscine et son propre personnel. On peut également séjourner dans un cottage qui se trouve à 9 km du lodge et comprend 4 chambres, séjour, piscine et personnel.
L’accueil est toujours chaleureux et attentif et le personnel aux petits soins sait se montrer discret.
La faune est importante à Loisaba et notamment : éléphants, girafes réticulées, buffles, grands kudus, zèbres, lycaons, gazelles de Grant, Impalas, gerenuks mais aussi lions, léopards et guépards. Plus de 300 espèces d’oiseaux sont répertoriées.
En dehors de la découverte de cette faune, Loisaba offre de nombreux loisirs : piscine, tennis, spa, randonnées à pied avec Guides Rangers, canoë, promenades à cheval ou à dromadaire, VTT etc.
La réserve est gérée en collaboration avec les communautés Masaïs et Samburus qui habitent dans les environs et profitent des retombées de cet écotourisme. Il est très agréable de les rencontrer dans des conditions tout à fait authentiques.
Nous ne saurions trop vous conseiller de vivre une expérience unique dans les Star Beds , qui vous permettent de passer 1 ou plusieurs nuits à la belle étoile, dans un lit douillet et en toute sécurité
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Mombasa, Diani, Lamu et Malindi
Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.
C’est une sensation si étrange que j’ai ressenti les premiers jours en brousse, un peu comme de vivre dans une autre époque, une époque lointaine. Ici, quand on quitte la ville et que l’on s’enfonce dans les zones protégées et dans les réserves, on se trouve vite hors du temps avec des journées rythmées par le lever et le coucher du soleil. On se lève à l’aube car c’est un moment magique.
Le chant des oiseaux commence doucement, presque timidement, il y a encore quelques brefs instants de silence entrecoupés de cris et de roucoulements. Puis le son monte en puissance et la variété des timbres crée une symphonie où chacun joue sa partition de plus en plus fort. Il y aussi ces graminées et ces fleurs sauvages qui ondulent sous la brise et dont les parfums sont plus puissants quand le soleil commence à les chauffer. Je bois un café en laissant mon regard se porter vers le fleuve qui se détache sur la terre rouge.
Quand nous avons atteint le fleuve Ewaso Ngiro, j’ai vu un spectacle inoubliable, des éléphants en grand nombre qui se baignent et se désaltèrent et des petits éléphanteaux joyeux qui jouent à se défier puis s’aspergent de boue. Quand les mères jugent qu’ils ont assez joué, elles les rappelent à l’ordre avec des mouvements de trompe. Je me suis amusé à compter les éléphants. Ils sont environ une centaine répartis en plusieurs groupes et je comprends qu’il y a un protocole qui régit leurs comportements. Il n’y a pas de désordre, chaque groupe attend son tour avant de profiter de l’eau. Quand ils ont fini, ils traversent le fleuve en prenant garde que les petits ne soient pas emportés par le courant. Nous sommes restés la plus grande partie de la matinée à l’ombre des palmiers Doum, à contempler ce spectacle. Le cadre est magnifique avec au loin les collines et les montagnes qui bordent Samburu.
