Située à une altitude moyenne de 2.000 mètres aux contreforts du mont Kenya (5.199 M) dans la région de Laikipia, cette réserve privée d’environ 25.000 hectares profite d’un cadre naturel exceptionnel et d’un air d’une pureté totale. Les paysages de Lewa Downs sont inoubliables et valent le détour.
A l’origine Lewa était un ranch de bétail, la famille Craig/Douglas s’installa en 1922 et géra le ranch pendant une cinquantaine d’années tout en sauvegardant la faune sauvage et en développant un tourisme de qualité.
Dans les années 1980 il ne restait au Kenya que quelques centaines de rhinos noirs que les braconniers abattaient pour revendre leur corne. Leur avenir était très incertain jusqu’à ce que la famille Craig, aidée financièrement par Mrs Anna Merz, décide de concentrer les rhinos dans un sanctuaire où il serait plus facile de les protéger. Plus tard des rhinos blancs furent également transférés vers la réserve dont les limites avaient été étendues en récupérant les terres du ranch et celles de la réserve adjacente de Ngare Ndare.
La réserve devint alors The Lewa wildlife concervancy et acquit une réputation internationale en reconnaissance de sa gestion exemplaire de la faune. Lewa fait aussi profiter d’autres réserves de la région de son expertise.
Les Craig ont développé des partenariats avec les communautés de cette région, principalement Masaïs et Samburus dans le but de les faire profiter d’une partie des ressources du tourisme et par conséquent de leur apprendre à protéger la faune en cohabitant avec elle.
Le rôle de Lewa est prépondérant dans la protection des rhinos mais aussi des éléphants et des félins et on peut admirer à Lewa Downs plus de 70 espèces de mammifères et 350 espèces d’oiseaux.
Plusieurs réserves ont déjà vu le jour autour de Lewa Downs. L’objectif final étant de sécuriser l’ensemble du corridor de migration des éléphants qui s’étend du plateau de Laikipia, jusqu’à la montagne des Matthew’s. Le travail effectué sur l’écosystème, jumelé à une intégration à sa gestion des populations locales, est tel, que l’Unesco a étendu à la zone de Lewa, en Juin 2013, le périmètre du patrimoine mondial de l’humanité du mont Kenya.
Les hébergements à Lewa Downs sont dispersés en plusieurs endroits de la réserve ce qui préserve l’intimité des visiteurs.
Le camp principal, Lewa Safari camp comprend 12 vastes tentes confortables.
Lewa Wilderness est un ensemble de 8 cottages recevant 16 personnes.
Lewa House est un ensemble de 3 maisons dont 2 avec 2 chambres et 1 avec 2 chambres et salle de séjour.
Kifaru House est un ensemble comprenant 1 grande maison avec 6 chambres et salle de séjour, et un autre ensemble de 5 cottages à 1 ou 2 chambres.
Tous les hébergements cités ont une piscine.
En dehors de la découverte de la faune, Lewa offre d’autres loisirs : randonnées à pied avec Guides Rangers, promenades à cheval ou à dromadaire, rencontre des communautés Masaïs et Samburus etc. et survol de la savane dans un avion biplan, réplique parfaite de l’avion de Finch Hatton dans le célèbre film « Out Of Africa ».
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Mombasa, Diani, Lamu et Malindi
Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.
C’est une sensation si étrange que j’ai ressenti les premiers jours en brousse, un peu comme de vivre dans une autre époque, une époque lointaine. Ici, quand on quitte la ville et que l’on s’enfonce dans les zones protégées et dans les réserves, on se trouve vite hors du temps avec des journées rythmées par le lever et le coucher du soleil. On se lève à l’aube car c’est un moment magique.
Le chant des oiseaux commence doucement, presque timidement, il y a encore quelques brefs instants de silence entrecoupés de cris et de roucoulements. Puis le son monte en puissance et la variété des timbres crée une symphonie où chacun joue sa partition de plus en plus fort. Il y aussi ces graminées et ces fleurs sauvages qui ondulent sous la brise et dont les parfums sont plus puissants quand le soleil commence à les chauffer. Je bois un café en laissant mon regard se porter vers le fleuve qui se détache sur la terre rouge.
Quand nous avons atteint le fleuve Ewaso Ngiro, j’ai vu un spectacle inoubliable, des éléphants en grand nombre qui se baignent et se désaltèrent et des petits éléphanteaux joyeux qui jouent à se défier puis s’aspergent de boue. Quand les mères jugent qu’ils ont assez joué, elles les rappelent à l’ordre avec des mouvements de trompe. Je me suis amusé à compter les éléphants. Ils sont environ une centaine répartis en plusieurs groupes et je comprends qu’il y a un protocole qui régit leurs comportements. Il n’y a pas de désordre, chaque groupe attend son tour avant de profiter de l’eau. Quand ils ont fini, ils traversent le fleuve en prenant garde que les petits ne soient pas emportés par le courant. Nous sommes restés la plus grande partie de la matinée à l’ombre des palmiers Doum, à contempler ce spectacle. Le cadre est magnifique avec au loin les collines et les montagnes qui bordent Samburu.