La région de Laikipia est bordée par le massif des Aberdares au Sud, le Mont Kenya au Sud Est, la région de Maralal au Nord et la vallée du grand Rift à l’Ouest.
A cheval sur l’équateur elle s’étend sur 9.500 KM2 et fait partie du vaste écosystème de l’Ewaso qui couvre 25.000 KM2.
L’altitude varie de 1.600 à 2.000 M et les points culminants sont la chaîne des monts Aberdares (3.999 M) et le mont Kenya (5.199 M). Le plateau est une zone de bush parsemé d’acacias avec de vastes plaines et prairies au Nord et au Sud et des forêts de cèdres et d’oliviers sauvage à l’Est.
A l’origine Laikipia était une terre Masaï qui fut explorée en 1883 par Joseph Thomson puis en 1887 par le Comte Teleki qui avait monté une expédition à travers cette région pour atteindre le lac Turkana plus au Nord.
Les premiers colons Anglais arrivèrent à partir de 1907 et installèrent des ranchs pour le bétail.
Dans les années 90, les propriétaires terriens et les communautés ont crée le Laikipia Wildlife Forum [LWF] dans le but de préserver intact l’écosystème et sa faune sauvage tout en créant de nouvelles ressources pour améliorer la qualité de vie des habitants de la région. C’est donc notamment grâce à l’écotourisme et au tourisme équitable que ce but a été atteint.
Les ranchs et les réserves privées ont de faibles capacités d’hébergement, ce qui donne la garantie absolue de découvrir cette région magique, sa faune et de ses ethnies authentiques, dans des conditions d’intimité privilégiées.
Citons de fameuses zones protégées, notamment : Loisaba, Lewa Downs, Borana, Ol Malo, Sabuk.
D’importantes populations d’animaux sont résidentes : éléphants (environ 6.000), gazelles de Grant, impalas, buffles, élans du Cap, cobs, zèbres de Grevy et zèbres de Burchell, gerenuks, girafes réticulées, rhinos noirs et rhinos blancs etc. mais aussi des guépards, des lions et des léopards. C’est l’un des endroits au Kenya où l’on peut admirer des grands kudus, ces antilopes de taille imposante aux immenses cornes torsadées.
Les ethnies Masaï et Samburu mais aussi Pokot et Turkana vivent ici en communautés traditionnelles.
Le caractère montagneux de cette région offre des vues spectaculaires vers le mont Kenya et vers la région d’Isiolo.
A une altitude de 1.600 M, cette réserve privée s’étend sur 2.000 hectares et se trouve limitrophe de la réserve de Loisaba dont la superficie est de 25.000 hectares. On profite donc de ces deux réserves quand on séjourne à Sabuk.
Les vue sur les plaines du plateau de Laikipia en direction du Mont Kenya et au Nord vers les collines de Karissia sont époustouflantes.
Depuis le haut d’une falaise le lodge surplombe la rivière Ewaso N’Giro. Les 7 cottages construits en matériaux locaux sont isolés les uns des autres pour garantir votre intimité. Chacun a son caractère propre, de grande dimension avec de vastes lits jumeaux, des meubles en bois faits à la main et une salle de bains attenante avec douche et toilettes. Certains cottages ont des baignoires creusées dans le roc ! Sabuk est administrée en liaison avec les communautés Masaïs et la rencontre des invités avec ces ethnies est tout à fait authentique.
A Sabuk les activités sont très variées : ballades en 4×4, de jour et de nuit, marches avec escortes, safari à dos de dromadaire, à cheval, camp bivouac au bord de la rivière etc.
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Mombasa, Diani, Lamu et Malindi
Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.
C’est une sensation si étrange que j’ai ressenti les premiers jours en brousse, un peu comme de vivre dans une autre époque, une époque lointaine. Ici, quand on quitte la ville et que l’on s’enfonce dans les zones protégées et dans les réserves, on se trouve vite hors du temps avec des journées rythmées par le lever et le coucher du soleil. On se lève à l’aube car c’est un moment magique.
Le chant des oiseaux commence doucement, presque timidement, il y a encore quelques brefs instants de silence entrecoupés de cris et de roucoulements. Puis le son monte en puissance et la variété des timbres crée une symphonie où chacun joue sa partition de plus en plus fort. Il y aussi ces graminées et ces fleurs sauvages qui ondulent sous la brise et dont les parfums sont plus puissants quand le soleil commence à les chauffer. Je bois un café en laissant mon regard se porter vers le fleuve qui se détache sur la terre rouge.
Quand nous avons atteint le fleuve Ewaso Ngiro, j’ai vu un spectacle inoubliable, des éléphants en grand nombre qui se baignent et se désaltèrent et des petits éléphanteaux joyeux qui jouent à se défier puis s’aspergent de boue. Quand les mères jugent qu’ils ont assez joué, elles les rappelent à l’ordre avec des mouvements de trompe. Je me suis amusé à compter les éléphants. Ils sont environ une centaine répartis en plusieurs groupes et je comprends qu’il y a un protocole qui régit leurs comportements. Il n’y a pas de désordre, chaque groupe attend son tour avant de profiter de l’eau. Quand ils ont fini, ils traversent le fleuve en prenant garde que les petits ne soient pas emportés par le courant. Nous sommes restés la plus grande partie de la matinée à l’ombre des palmiers Doum, à contempler ce spectacle. Le cadre est magnifique avec au loin les collines et les montagnes qui bordent Samburu.