Masaï Mara

African Road Safaris
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La réserve nationale de Masaï Mara, inscrite à l’inventaire du patrimoine de l’humanité

Un safari dans la réserve de Masaï Mara

Masaï Mara se situe au Sud Sud-ouest du pays, à la frontière de la Tanzanie. Cette réserve est le prolongement Nord du parc national de Serengeti. L ‘addition des deux réserves : Masaï Mara 1.543 KM carrés et Serengeti 14.763 KM carrés forme un gigantesque territoire préservé où évolue une faune sauvage considérée comme la plus importante au Monde. Ce territoire permet donc aux voyageurs une variété de safaris quasi infinie. Le mot Mara signifie « tâcheté » en référence, peut être, aux buissons et aux bosquets qui parsèment les plaines et les prairies mais plus vraisemblablement à l’invasion de près de 2 millions d’herbivores pendant la Grande Migration.

Ces plaines fertiles attirent d’énormes quantités d’herbivores : damalisques, bubals, buffles, impalas, gnous, zèbres, éléphants, cobs, guibs, céphalopes, gazelles de Grant, gazelles de Thomson, élans etc.
Ces herbivores se répartissent dans la réserve en fonction des écosystèmes dont ils dépendent et de leur façon de paître. Ces hordes de mammifères herbivores sont une aubaine pour une large population de prédateurs : lions, guépards, léopards, hyènes tachetées, chacals, otocyons.

Masaï Mara qui fait partie de l’écosystème de Serengeti, Loliondo, Maswa et Ngorongoro, est le cadre des migrations annuelles des gnous et des zèbres qui en fonction des pluies et des pâturages remontent vers le Nord, restent plusieurs mois à Masaï Mara, généralement d’août à octobre, puis repartent vers les plaines de Serengeti où ils vont mettre bas. Le spectacle de la migration et du passage de la rivière Mara, ces interminables colonnes de gnous et de zèbres qui se pressent pour traverser, est inoubliable.

La réserve de Masaï Mara : le pays des Masaïs

La Mara River abrite une importante population d’hippopotames et de crocodiles.
550 espèces d’oiseaux sont répertoriées faisant de Masaï Mara l’une des soixante zones les plus riches en faune avicole du Kenya.
Géographiquement on peut situer 4 zones dans cette réserve : à l’Est les Ngama Hills vers Sekenani et Keekorok, à l’Ouest les falaises Oloololo ou Siria escarpements qui forment l’une des frontières naturelles de Masaï Mara, puis le triangle de Mara (la partie la plus célèbre de la réserve) délimité par la Mara River et les Siria escarpements et enfin, la partie centrale composée des plaines qui se trouvent entre la Mara River et les Ngama Hills.

Masaï Mara, c’est aussi le pays des Masaïs, unis par le même langage MAA et une organisation clanique traditionnelle que vous pourrez rencontrer durant votre safari. Ces pasteurs ont remonté le Nil au cours des siècles avec leurs troupeaux pour se fixer dans la région des hauts plateaux au Kenya et en Tanzanie. Le progrès n’a que peu d’attrait pour eux, ce sont des hommes courageux et fiers de leur patrimoine et ils cohabitent depuis toujours avec la vie animale sauvage.

Le bétail leur procure l’essentiel de leurs besoins et bien que de nos jours ils aient ajouté à leur alimentation quelques produits cultivés, elle est essentiellement à base de protéines animales.
Leur habitat ancestral est composé de huttes disposées en cercles et protégées par des haies d’épineux. La nuit, le bétail est parqué au milieu de la manyatta à l’abri des prédateurs.

La grande migration

Contempler le spectacle unique de la « grande migration » (plus d’1,5 million de gnous, de zèbres et de gazelles) est un souvenir inoubliable. La tête de la migration arrive généralement dans le Masaï Mara, depuis la Tanzanie, au début du mois d’Août, pour y rester jusqu’à la fin du mois d’Octobre. En Novembre et Décembre, elle retraverse la frontière tanzanienne et descend rapidement vers le Sud du parc du Serengeti.

Certes le Masaï Mara est un incontournable, mais il existe aussi une dizaine de réserves ou concessions privées ou zones de conservation, qui gravitent autour et mérite tout autant le détour : Mara North, Lemek, Ol Chorro Oiroua, Saruni Mara, Olaro Motorogi, Naboisho, Ol Kinyei, Mara Siana, Olderkesi … Ces sanctuaires bénéficient de la même faune (les animaux n’ont pas de frontières) et de paysages tout aussi somptueux. Nous recommandons très souvent de les explorer car moins visitées, plus exclusives.

ACTIVITÉS

En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :

  • Vol en montgolfière, suivi d’un brunch dans la savane
  • Vol en avion- taxi de brousse
  • Vol en bi-plan de 1930 (réplique de l’avion de Finch Hattons dans le film OUT OF AFRICA)
  • Visite de l’orphelinat des éléphants (Sheldriks orphanage) à Nairobi
  • Visite du Girafe Center à Nairobi
  • Observation de chimpanzés
  • Visite d’une fabrique artisanale de bijoux à Nairobi
  • Safari en bateau
  • Safari à cheval
  • Safari à pied
  • Safari à dos de dromadaires
  • Balade en VTT
  • Petit-déjeuner ou dîner privés dans la savane (parfait pour un voyages de noces)
  • Visite d’un village masaï
  • Vol en hélicoptère
  • Rencontre avec des tribus locales (Samburu, Masaï)

Mombasa, Diani, Lamu et Malindi

  • Croisières en Dhow (bateau à voile traditionnel)
  • Plongée
  • Snorkeling
  • Kite surf
  • Voile
  • Visite de la vieille ville de Mombasa

Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.

CARNETS DE VOYAGE

Près du fleuve.

C’est une sensation si étrange que j’ai ressenti les premiers jours en brousse, un peu comme de vivre dans une autre époque, une époque lointaine. Ici, quand on quitte la ville et que l’on s’enfonce dans les zones protégées et dans les réserves, on se trouve vite hors du temps avec des journées rythmées par le lever et le coucher du soleil. On se lève à l’aube car c’est un moment magique.

Le chant des oiseaux commence doucement, presque timidement, il y a encore quelques brefs instants de silence entrecoupés de cris et de roucoulements. Puis le son monte en puissance et la variété des timbres crée une symphonie où chacun joue sa partition de plus en plus fort. Il y aussi ces graminées et ces fleurs sauvages qui ondulent sous la brise et dont les parfums sont plus puissants quand le soleil commence à les chauffer. Je bois un café en laissant mon regard se porter vers le fleuve qui se détache sur la terre rouge.

Quand nous avons atteint le fleuve Ewaso Ngiro, j’ai vu un spectacle inoubliable, des éléphants en grand nombre qui se baignent et se désaltèrent et des petits éléphanteaux joyeux qui jouent à se défier puis s’aspergent de boue. Quand les mères jugent qu’ils ont assez joué, elles les rappelent à l’ordre avec des mouvements de trompe. Je me suis amusé à compter les éléphants. Ils sont environ une centaine répartis en plusieurs groupes et je comprends qu’il y a un protocole qui régit leurs comportements. Il n’y a pas de désordre, chaque groupe attend son tour avant de profiter de l’eau. Quand ils ont fini, ils traversent le fleuve en prenant garde que les petits ne soient pas emportés par le courant. Nous sommes restés la plus grande partie de la matinée à l’ombre des palmiers Doum, à contempler ce spectacle. Le cadre est magnifique avec au loin les collines et les montagnes qui bordent Samburu.

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