Le parc national des Aberdares fait partie de la chaîne des monts Aberdares et se situe à environ 160 KM de Nairobi. C’est un massif forestier qui forme, à cet endroit, la limite orientale de la vallée du grand rift. Ol Donyo Lasetima, le point le plus haut de ce massif culmine à 4000 mètres. La réserve forestière s ‘étend sur 1000 kilomètre carrés. Ce massif volcanique est couvert d’une forêt dense, de bambouseraies et d’une lande alpine où poussent des séneçons géants. Cette végétation exceptionnelle s’est développée grâce à un climat extrêmement humide.
Ce parc est réputé pour la beauté de ses paysages et pour la richesse de sa faune et de sa flore. C’est une succession de forêts, de vallées et de montagnes aux pentes abruptes parsemées de rivières et de cascades. Il y a ici une profusion d’animaux : buffles, guibs, cobs, élans, bongos, céphalopes, phacochères, hylocères géants, chat serval, lions, léopards, hyènes, rhinos noirs, éléphants de montagne. Parmi les singes on peut admirer le très beau singe Colobe. Avec plus de 200 espèces d’oiseaux résidents, l’avifaune est largement représentée. Dans cet étonnant décor, vivent également certaines espèces rarissimes comme les bongos (antilopes brunes à fines rayures blanches), les servals noirs ou encore les chats dorés.
Ol Pejeta Conservancy, est une réserve privée de 36 000 hectares, située à une cinquantaine de kilomètres, au Nord-Ouest du mont Kenya. On y trouve les « big five », mais la réserve met un point d’honneur à développer des programmes particuliers de préservation de la faune. Comme pour le rhinocéros blanc du Nord dont elle possède les deux derniers spécimens (2 femelles) au monde vivant à l’état sauvage. Le dernier mâle, Sudan, est mort en Mars 2018. Leurs rhinocéros noirs ont connu une meilleure destinée. Leur nombre dépasse la centaine aujourd’hui.
Ol Pejeta gère également le Sweetwaters Chimpanzee Sanctuary, un refuge pour chimpanzés. Cette réserve est par ailleurs très fière de protéger d’autres animaux rares ou en voie de disparition comme le lycaon, le zèbre impérial de Grévy ou le bubal roux.
Solio Ranch, cet immense ranch privé est en fait une très belle réserve animalière où l’on observe aisément girafes, buffles, antilopes, zèbres et gazelles. Mais la grande attraction du ranch sont les rhinocéros blancs et noirs, nombreux à profiter de ce havre de paix qui leur est entièrement consacré. Ils se reproduisent et grandissent ici en toute sécurité, avant d’être parfois transférés dans les différents parcs du pays.
En complément de nos safaris privés et illimités (par safaris illimités nous entendons des safaris au kilométrage illimité durant la journée), nous pouvons vous proposer les activités suivantes :
Mombasa, Diani, Lamu et Malindi
Vous pouvez consulter la rubrique « activités » pour en savoir plus sur ce que nous vous proposons.
C’est une sensation si étrange que j’ai ressenti les premiers jours en brousse, un peu comme de vivre dans une autre époque, une époque lointaine. Ici, quand on quitte la ville et que l’on s’enfonce dans les zones protégées et dans les réserves, on se trouve vite hors du temps avec des journées rythmées par le lever et le coucher du soleil. On se lève à l’aube car c’est un moment magique.
Le chant des oiseaux commence doucement, presque timidement, il y a encore quelques brefs instants de silence entrecoupés de cris et de roucoulements. Puis le son monte en puissance et la variété des timbres crée une symphonie où chacun joue sa partition de plus en plus fort. Il y aussi ces graminées et ces fleurs sauvages qui ondulent sous la brise et dont les parfums sont plus puissants quand le soleil commence à les chauffer. Je bois un café en laissant mon regard se porter vers le fleuve qui se détache sur la terre rouge.
Quand nous avons atteint le fleuve Ewaso Ngiro, j’ai vu un spectacle inoubliable, des éléphants en grand nombre qui se baignent et se désaltèrent et des petits éléphanteaux joyeux qui jouent à se défier puis s’aspergent de boue. Quand les mères jugent qu’ils ont assez joué, elles les rappelent à l’ordre avec des mouvements de trompe. Je me suis amusé à compter les éléphants. Ils sont environ une centaine répartis en plusieurs groupes et je comprends qu’il y a un protocole qui régit leurs comportements. Il n’y a pas de désordre, chaque groupe attend son tour avant de profiter de l’eau. Quand ils ont fini, ils traversent le fleuve en prenant garde que les petits ne soient pas emportés par le courant. Nous sommes restés la plus grande partie de la matinée à l’ombre des palmiers Doum, à contempler ce spectacle. Le cadre est magnifique avec au loin les collines et les montagnes qui bordent Samburu.