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Derrière le mot « Okavango » se cache en fait plusieurs écosystèmes se recouvrant plus ou moins, et offrant des expériences et des paysages différents.
Le Panhandle, littéralement « la poignée ou le manche de poêle » est à l’origine du delta. Il s’agit de la région où le fleuve, après avoir traversé la fine bande de Caprivi, en Namibie, entre au Botswana. Il reste encore une rivière pendant 80 km. et décrit de grands méandres dans les champs immenses de papyrus et de roseaux. Après ces premiers kilomètres, une cassure soudaine de la pente, causée par une faille géologique, crée le delta de l’Okavango. Le fleuve commence donc à se ramifier, formant des chenaux de plus en plus petits. Ce célèbre delta s’étire ainsi en s’élargissant selon un axe Nord-Ouest et Sud-Est. Plus on se dirige du Nord vers le Sud, c’est-à-dire depuis la naissance du delta jusqu’au bout de son éventail, moins les paysages sont inondés. La réserve de Moremi constitue le troisième ensemble de la région de l’Okavango. Sa situation est à cheval sur le delta et les écosystèmes environnants du Kalahari.
Quand visiter l’Okavango ?
Cette région du Botswana peut se visiter toute l’année. Les paysages changeront de couleur, mais resteront tout aussi beau.
La période sèche, de Mai à Octobre, est particulièrement bonne pour l’observation des grands mammifères qui se concentrent autour des points d’eau. Elle est également excellente pour les safaris en mokoro (pirogue locale) ou autres bateaux. Attention toutefois au changement radical de température entre la journée durant laquelle il fait chaud et les nuits fraiches et parfois froides.
La saison des pluies, de Décembre à Mars, offre des paysages luxuriants, des ciels époustouflants et une avifaune particulièrement riche. Les mammifères sont certes plus dispersés. C’est la période des naissances.
Les mois intermédiaires, Avril et Novembre, sont doux et toutes les activités sont possibles.

Le Delta de l’Okavango

Décrit comme le “bijou du Kalahari”, le delta de l’Okavango (second plus grand delta intérieur du Monde, avec près de 18 000 km2) demeure l’attraction principale du Botswana, avec le parc national de Chobe. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2014, c’est véritablement la région la plus spectaculaire et la plus prisée du pays.
Bordé par la rivière qui lui a donné son nom, il présente une fantastique diversité de faune et de flore. Toute la faune africaine y est ici représentée : éléphants, buffles, gnous noirs, hippopotames, crocodiles du Nil, lions, guépards, léopards, hyènes, lycaons, grand Kudus, rhinocéros, hyppotragues, etc… ainsi que 400 espèces d’oiseaux. Ses eaux calmes et ses forêts luxuriantes offrent un refuge aux innombrables espèces d’animaux sauvages. Vous rencontrerez ou croiserez cette faune en safari privatif en 4×4, à pied, en montgolfière ou en avion de brousse (survol du delta) ou sur l’eau (canoë, mokoro- pirogue locale- ou en croisière en bateau).
Gigantesque, étonnant, unique, foisonnant de vie, multiple et varié ; les adjectifs demeurent pauvres pour essayer de décrire le delta et l’impression qu’il laisse au visiteur. Prenant sa source sur les hauts plateaux angolais à 1600 km de là, l’Okavango serpente d’abord au sud avant d’infléchir sa course vers le sud-est pour se perdre finalement dans l’immensité du désert du Kalahari. Suite à une forte activité tectonique ayant entraîné un accident géologique il y a 2 millions d’années, il a cessé d’alimenter un gigantesque lac qui couvrait les pans de Makgadikgadi et Nxai.
Les eaux inondent la région de manière cyclique, au milieu de l’été austral pour atteindre le sud six mois plus tard (mai – juin). L’eau est vite évaporée en raison des températures élevées et les îles peuvent disparaître sous les eaux pendant les périodes d’inondation pour réapparaître quelques mois après.
Ainsi devenu « le fleuve qui n’atteint jamais la mer », l’Okavango s’étire désormais, telle une main aux doigts multiples plongeant ses extrémités dans le sable à la recherche de trésors enfouis. Au passage le fleuve crée un écosystème particulier et pérenne fait d’immenses prairies couvertes d’herbe rase. En s’élargissant en triangle, les eaux limpides et peu profondes du fleuve forment un vaste réseau de canaux, parsemés d’îlots et de plateaux qui deviennent collines herbeuses dès que le niveau de l’eau s’abaisse. D’anciennes termitières forment des cumulus circulaires, souvent couronnés d’un bouquet de palmiers, d’acacias et de marulas. Les îles sont habitées par plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux, rapaces, guêpiers, passereaux et échassiers. L’herbe étant abondante toute l’année, les herbivores sont nombreux – notamment les impalas, les gnous et les zèbres ainsi que différentes sortes d’antilopes – ce qui permet de nourrir une population importante de lions et de léopards. Certaines antilopes adaptées au milieu aquatique se plaisent dans le delta, comme les cobes de Lechwe, de Buffon, des roseaux et à croissant ainsi que le puku et la rare sitatunga.
Les éléphants, hippopotames ou crocodiles traversent aisément ces étendues cristallines et on croise au détour des méandres zèbres, gnous, koudous, hippotragues, buffles, koudous, girafes et autres prédateurs usuels, hyènes brunes et guépards. C’est également l’un des derniers bastions sauvages où les lycaons prospèrent encore.
80 espèces de poissons, 70 de serpents, 500 de papillons et 3 000 de plantes ont été répertoriés dans le delta, c’est dire si le spectacle y est ici permanent. L’une des activités les plus prisées reste la balade au fil de l’eau en mokoro (pirogue en bois d’ébène ou « d’arbre à saucisses »), en canoë ou en bateau à moteur. Tranquillement installés vous naviguerez sur ces eaux calmes et verdoyantes, au bord des forêts indigènes, au milieu des roselières, papyrus et des nénuphars. C’est une façon originale de découvrir la micro faune du delta à proximité immédiate de la nature environnante. Laissez-vous surprendre au détour d’un bras, par une nichée de guêpiers, une loutre, quelques batraciens aux couleurs multicolores ou tout simplement un éléphant venu se désaltérer. Emotions garanties ! La pêche est également pratiquée par les habitants du delta car les eaux sont très poissonneuses et vous pourrez vous y essayer si le cœur vous en dit !
Depuis Maun, les écolodges du delta ne sont accessibles qu’en bateau à moteur pour les plus proches ou bien en petits avions de type Cessna. Pour les rejoindre vous aurez la chance de découvrir le delta vu du ciel au cours d’un survol synonyme de spectacle enchanteur. Il vous apparaîtra magique et envoûtant. Vous prendrez alors la mesure de l’immensité de cet écosystème et apprécierez la magie de ces paysages uniques au monde parcourus par des hardes d’éléphants, zèbres et buffles s’enfuyant au galop.
Beaucoup de ces lodges luxueux ont été créés au sein de réserves ou concessions privées. Ainsi les visiteurs sont conviés à des safaris d’exception. Contrairement aux parcs nationaux traditionnels, les guides sont autorisés à faire du hors piste et vous emmener au plus près de la faune si l’occasion se présente et que le spectacle en vaille la peine. Ils peuvent également mener des safaris de nuit et organiser des safaris à pied ou à cheval ! Invités dans ces réserves privées vous aurez peu de chances de croiser d’autres visiteurs. Le vrai luxe de votre voyage réside dans le fait de passer simplement quelques jours au sein de ce domaine vierge !

La réserve de Moremi

La réserve Moremi, une des réserves les plus célèbres d’Afrique australe en raison de l’exceptionnelle abondance de la faune liée à la diversité de ses habitats, occupe toute la partie orientale du delta, avec de nombreuses terres émergées et une faune abondante. L’existence de cette réserve est notamment due à l’extraordinaire prévoyance et clairvoyance d’Elizabeth Moremi, veuve du Chef de la tribu Batawana, Moremi III. Convaincue de l’urgence de créer des sanctuaires pour la vie sauvage, et prenant conscience de l’impact massif de la chasse et du braconnage, ainsi que de l’avancée inquiétante du bétail sur les régions sauvages, elle décida d’octroyer un tiers des terres du delta à la protection de sa faune. La réserve s’étend donc sur plus de 4871 km² de nature sauvage. Le terrain y est très varié, luxuriant et comprend savane et plaines alternant avec d’épaisses forêts, des cours d’eau sinueux, une mosaïque de lagons et de cuvettes inondées peu profondes.
La réserve de Moremi constitue avec les sections Savuti et Riverfront, du parc national de Chobe, le must d’un safari au Botswana. Ce sanctuaire sauvage fait partie des plus beaux, avec les grands parcs de la frontière de la Tanzanie et du Kenya.
Ce parc est le seul endroit du delta accessible en 4X4 en venant de Maun. Il offre également la possibilité d’effectuer des safaris à pied ou en mokoro. Les animaux que l’on rencontre ici sont abondants et étonnamment calmes, ce qui permet souvent aux véhicules d’approcher de près. La diversité de l’habitat permet l’épanouissement d’un très large éventail de mammifères et d’oiseaux : grands troupeaux de buffles, gnous et zèbres, sitatungas, cobes en passant par les carnivores (lions, guépards, léopards et lycaons) dans les prairies ouvertes. L’avifaune est prolifique et comprend la plupart des espèces d’oiseaux recensées du delta.
L’endroit le plus prisé de Moremi est sans conteste Chief Island – l’île du chef – où vous trouverez plusieurs campements de luxe, et où l’on croise fréquemment les « big five » et toute la grande faune du delta.

Okavango Panhandle

Le Panhandle est le nom communément appliqué par les géographes à la partie supérieure de l’Okavango. Le grand fleuve y coule en toute majesté et parcours sagement en larges méandres les 80 kilomètres qui le séparent de l’entrée du delta. L’Okavango est à ce niveau puissant et large. La pêche est ici miraculeuse et meilleure que dans le delta. Les eaux profondes à cet endroit, regorgent de poissons tigres, espèce dont les dents sont aussi acérées que celles du piranha. Le Panhandle se visite toute l’année, mais la vie du fleuve est plus intéressante en été et automne austral, c’est-à-dire de Novembre à Mai. C’est la meilleure période pour la pêche et l’observation des oiseaux. En été, une baignade dans les eaux cristallines de l’Okavango peut être un moment fort. Cependant, cette activité ne peut être effectuée qu’avec un guide expérimenté qui saura dire où il est possible de nager, car les crocodiles et les hippopotames sont toujours à l’affût. Le Panhandle est également une porte d’entrée vers les fascinantes Tsodilo Hills.
Souvent appelé le « Louvre de l’Afrique », les Tsodilo Hills sont des monuments célèbres, émergeant du Kalahari et demeurent à ce jour l’un des plus grands sites de l’art rupestre des San (bochimans ou bushmen).
Le site, haut lieu culturel pour le peuple San, a été classé en 2001, au patrimoine mondial de l’humanité. Il s’agit de l’un des sites archéologiques les plus fascinants et les plus mystérieux d’Afrique australe. En effet, sur les pans de collines ancestrales, plus de 4 500 peintures rupestres ont été exécutées par l’homme et vraisemblablement par le peuple San. Pour les San ! Kung, peuple vivant au Nord de Ghanzi et à l’Ouest du delta, c’est au cœur de ces collines que naquit le 1er homme. Selon la croyance, elles abriteraient toujours le tombeau des Dieux.
Ces « montagnes des Dieux » ou ces » roches qui murmurent » restent un lieu sacré très important et très présent de leur culture ancestrale. Le site de Tsodilo Hills a révélé d’importants fragments de lance datés de plus de 70.000 ans, beaucoup plus anciens que les plus anciens sites en Europe.
Les Bushmen sont les membres du peuple San, ce peuple désormais célèbre et rendu populaire grâce au film « Les Dieux sont tombés sur la tête ». Ces chasseurs-cueilleurs étaient les premiers résidents de l’Afrique australe. Petits de stature et clairs de couleur de peau, utilisant un langage à clics, les Bushmen ont été longtemps persécutés par les peuples bantous qui ont pris le pouvoir sur l’Afrique australe, se réfugiant sur les terres arides du Kalahari où ils étaient les seuls à pouvoir survivre.
Aujourd’hui, de nombreux scientifiques se sont intéressés au peuple san, et leur culture très riche (peintures, gravures rupestres dans tout le sous-continent , mythologie…) est maintenant mise en valeur via le tourisme communautaire. De nombreuses associations tentent d’aider cette ethnie à s’intégrer à l’économie moderne.Une rencontre avec les Bushmen sera un moment fort.
Les San fascinent aujourd’hui surtout par leur mode de vie traditionnel de chasseurs-cueilleurs, totalement intégrés à la nature. L’organisation sociale du peuple est non hiérarchique. Si chaque clan à son leader, il n’est pas au-dessus des autres. La propriété n’existe pour ainsi dire pas. Tout est partagé. Les San ne sont pas nomades. Leur mode de vie de chasseurs-cueilleurs ne peut être compatible avec un vrai nomadisme, car il faut connaitre parfaitement son environnement pour y trouver les plantes, connaitre les périodes de collecte, ainsi que pour être au fait des mouvements et des comportements de la faune sauvage. On estime qu’un adulte connaitrait plus de 300 plantes et leur utilisation ! Les chasseurs connaissent pour leur part, le comportement des animaux et leurs traces, avec une finesse extrême (herbes couchées, gouttes d’urine, etc.). Les animaux sont chassés à l’arc et à la lance. Les flèches sont empoisonnées. L’habitat se résume à des huttes simples, faites de branchages et d’herbes séchées.
Les flèches empoisonnées des San : Les Bushmen enduisent leurs flèches d’un poison provenant de la larve d’un insecte « Diamphidia simplex ». Au milieu de l’été, l’insecte laisse ses œufs sur un arbuste de la famille des commiphores : lorsque les larves éclosent, elles se nourrissent de ses feuilles. Puis les larves tombent sur le sol avant de s’enfouir dans un cocon, entre 20 cm et 30 cm sous la surface de la terre. Dès la fin de l’été, les Bushmen collectent les cocons afin d’en extraire la substance toxique. Les cocons sont soit stockés dans des petits récipients protégés par du coton sauvage, soit ouverts et vidés de leur liquide blanchâtre qui sera immédiatement déposé avec grande précaution sur le bois de la flèche, juste en dessous de la pointe. Huit à dix larves sont nécessaires pour que le poison appliqué sur une flèche soit fatal. Préservé à l’intérieur du cocon, le poison garde sa valeur toxique pendant plus de trois mois. Ne connaissant pas d’antidotes à ce poison, les Bushmen prennent de grandes précautions lorsqu’ils manipulent les larves et les flèches enduites de liquide.
Langue à clics : Cinq sons différents, dont l’emplacement dans la phrase modifie le sens, enrichissent ainsi ces langages d’origine san ou khoi (premiers habitants d’Afrique australe). Pour écrire ces langues on utilise entre autres signes particuliers le point d’exclamation ( !) pour signaler un clic dans un mot. Le voyageur peut entendre ces langues si particulières lors de son séjour en allant à la rencontre des peuples de Namibie et du Botswana.

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