Accueil » Parcs » Les Pans de Makgadikgadi et de Nxai

Au Sud du Parc National de Chobe s’étendent deux vastes étendues salines asséchées et désertiques : les pans de Makgadikgadi (environ 5 000 km² ) et de Nxai (2 600 km²). Ils offrent au visiteur qui s’y risque des sentiments d’isolement et de fascination, lui faisant réaliser soudainement qu’il se trouve à des années lumière de la vie moderne. Absolument nus et arides en raison de leur alcalinité, ils sont une allégorie de l’absence et du vide qui invite à la méditation. Le silence y est total et l’impression d’espace infinie.
Vaste nappe de sable et mine de fossiles, dont le cœur des dépressions est entièrement aride, les anciens rivages développent en revanche une végétation caractéristique : buissons, arbustes et hautes herbes (permettant aux éléphants et aux girafes de se nourrir). Cette partie du Kalahari est restée aride et intacte depuis 65 millions d’années. A Baine’s baobabs, dans le Nxai Pan, vous pourrez cependant admirer un groupe de baobabs majestueux et probablement millénaires. Terrain de chasse idéal pour les guépards, hyènes brunes et tachetées et les lions – dont certains sont sédentaires – les plaines servent de refuge aux grands rassemblements d’oryx, bubales, élans, gnous, et d’autruches. Le Nxai Pan est l’un des rares endroits en Afrique où impalas et springboks paissent dans les mêmes pâturages.

La géologie et l’histoire des pans sont fascinantes car ces derniers jouent un rôle vital dans les écosystèmes de la région. En effet, ceux-ci sont les vestiges d’un immense lac de 60 000 km2 qui était alimenté par l’Okavango. Les eaux y charriaient alors le sel provenant de son bassin hydrographique. Comme la cuvette n’a plus d’issue, le sel s’y est concentré. Aujourd’hui les pans ne se remplissent plus qu’à la saison des pluies. Une fine pellicule d’eau vient alors recouvrir ces immenses étendues planes de plusieurs dizaines de kilomètres de long, offrant entre autres aux visiteurs le magnifique spectacle de la reproduction des flamants roses, de novembre à mars.

Bien que coupés en deux par la route qui relie Nata à Maun, les deux pans de Nxaï et Makgadikgadi forment un même parc en raison de leur complémentarité sur le plan des migrations animales. On y retrouve un peu l’ambiance des vastes plaines du sud du Serengeti. A l’origine, la migration était triangulaire et englobait Savuti, mais les clôtures et l’urbanisation l’ont réduite à la zone des pans. La migration des ongulés (zèbres et gnous essentiellement) les emmène à Nxai Pan en octobre – novembre puis les animaux redescendent vers Makgadikgadi en avril – mai. Avec beaucoup de chance, vous pourrez croiser quelques rares rhinocéros où bien vous rendre plus au sud au sanctuaire Khama, où ils sont intégralement protégés et prospèrent en vue d’une future réintroduction dans la nature.

Très photogéniques les pans couvrent environ 8 000km² et ne sont que dépressions de sable remplies de sel… Tout autour, des prairies vallonnées parsèment ce paysage inoubliable avec parfois l’émergence pittoresque de palmiers occasionnels, prouvant que l’eau du delta est encore accessible pour les arbres.
Les safaris se font exclusivement en 4×4, mais vous pourrez également visiter quelques villages San.

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